mardi 31 janvier 2012

Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-26

Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-26

Naar-Loor, rapport 26, Secteur Sol

4,2 Milliards d’années après création – 600 millions d’années avant le Présent pour Sol

mars-hubble.jpg
Mars-Hubble

Les Dimonons ont continué leurs quêtes aux ressources de part l’Univers et ont conquis de nouveaux mondes non développés, modifiant souvent sans vergogne les conditions atmosphériques ou climatiques pour les adapter au mieux à leurs conditions. A nouveau attirés par le système Solaire, je les ai détecté à l’approche des limites du bouclier final de Sol, aux limites du Système, visant nettement celle qui deviendra Mars… Cette planète a connue dans son passé une période de plusieurs millions d'année de chaleur, d'eaux de compositions diverses et d'une atmosphère plus dense. Des bactéries du même type, unicellulaire, que la Terre y sont apparues à cette période. Ces organismes sont en état "suspendu" et pourront se réactiver en cas de modifications des conditions climatiques de la planète, par "terraformation" par exemple, ou dans quelques milliards d'années, quand Mars aura prit la place de la Terre dans cette zone plus chaude...

J’ai donc enclenché immédiatement la priorité définie par les codex primaires et immuables afin de protéger les intérêts légitimes des Adamites, héritiers désignés de la Terre. Ceci nécessite une accélération du processus de colonisation par cette race, mais en maintenant les conditions nécessaires à son adaptation propre et au développement d’une vraie culture locale, nouant le lien de la l'humanité à sa planète par un apprentissage commun de leurs existences plus ou moins longs suivant les expériences acquises (et les mutations biologiques). Les Adamites se préparent tranquillement à leur future colonisation en établissant des liens commerciaux et comptoirs dans les systèmes de l’Alliance les plus proches de Sol et commencent à définir de nouvelles routes spatio-temporelles en étudiant les fluctuations dimensionnelles par secteurs. Ils ont des millions d’années encore pour organiser cette grande aventure si on se base sur les données de cette dimension. Beaucoup moins ou plus de temps suivant les autres… il s’agit évidemment d’en profiter, comme toujours.

comete.jpg

Autrement dit, nous ne pouvons attendre la venue (aléatoire mais néanmoins certaine dans la durée) d’une comète ou d’un astéroïde provenant d’une autre nébuleuse, chargé de matières lourdes spécifiques, ou encore d’un gros caillou survivant du nuage primordial de Sol, chargé en quantité suffisante de ces matières lourdes…

 bacterie-unicellulaire.jpg

Comme je l’ai dit dans un précédent rapport, les premières « briques » de la vie (pour reprendre un terme terrien) sont apparues très tôt sur ce monde (dès Rapport 3-Système Sol). Il s’agit de bactéries unicellulaires, immuables et éternelles, et se reproduisant juste en se divisant en deux mais qui peuvent muter par accident. Cet accident ne peut être provoqué par l’apport soudain et d’en assez grandes quantités de matières lourdes non présentes à la surface de la planète : toute la matière lourde primordiale, issue du nuage qui a créé Sol (et qui a lui-même été créé à l’origine par une étoile explosive (supernovae), a été absorbée par le Soleil et le cœur des planètes, par simple gravité. Les seules matières lourdes subsistant à la surface ou proche de la surface sont des débris issus des dernières météorites chargées en matières lourdes du système (de l’or, du tangstène, de l’uranium, etc…) et qui sont toujours exploitées. Ces rochers sont évidemment de plus en plus rares, car plus lourds et plus facilement attirés par le Soleil ou les grosses masses, il va néanmoins en subsister des millions de tonnes dans la région appelée « la Ceinture », entre Mars et Jupiter. Le premier processus va donc être de détourner certains types d’astéroïdes (ici c’est le métal appelé or qui est visé) et de provoquer un bombardement suffisant de cette matière aux bons endroits sur la planète. Chose assez aisée à produire grâce aux rayons tracteurs, et avant l’arrivée des Dimonons sur Mars (qui vont être mieux placés pour exploiter éventuellement la Ceinture et ses matières lourdes…).

Ce bombardement stratégique de matières lourdes toxique, à des endroits immergés mais proches de la surface de l’eau (et qui émergeront plus tard) va provoquer la mutation de certaines bactéries, qui parviendront au processus de multiplication cellulaire, puis de l’algue sécrétant du calcaire, des premiers invertébrés et « crabes » de la planète. Cette première étape permettra aussi, toujours dans cette stratégie d’accélération des processus naturels due à la présence Dimonienne, d’aider à la modification atmosphérique et à un apport en oxygène.

algue-multicellulaire.jpg
algue-multicellulaire

Me fiant à mes méditations sur les probabilités des différentes réalités disponibles, je sais que les Dimonons vont s’installer dans ce système contre l’avis de l’Assemblée et entamer le pillage de ressources normalement destinées aux Adamites… je peux même déjà entrevoir le pire, ceci est donc déjà un premier avertissement à l’Assemblée…

Yves Herbo (c) pour le texte 01/2012

Les photos ou illustrations sont protégées par les lois sur les droits d'auteurs. L'exploitation commerciale de cette oeuvre est prohibée, aussi bien pour le texte que les illustrations, sans demande écrite à l'auteur en ce qui concerne le texte. (Les illustrations ou photos, vidéos sont sous copyright et leurs auteurs doivent également être contactés).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ne pas hésiter à commenter, donner votre avis, faire part de votre propre expérience... Ce site et une sauvegarde ancienne, à mettre à jour, du blog https://www.sciences-faits-histoires.com/