vendredi 14 septembre 2018

GLOZEL : entre Atlantes et Gaulois ?

GLOZEL : entre Atlantes et Gaulois ?

glozel-authentifie-cela-change-tout - Ecritures énigmatiques 3



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Suite des Ecritures énigmatiques : Page 1, Page 2.

Une des pièces maîtresse trouvées à Glozel est une petite sculpture en ronde bosse, dite du "Chasseur ", ou du "Chaman" (ci-dessous). Tenant un épieu dans sa main droite, il est campé de ses deux pieds sur le ventre d'un animal expirant. La macrophotographie révèle autour du cou deux colliers, dont l'un est composé d’éléments sphériques, les fameux "hochets" ou "bolas" qui avaient tant intrigué le monde archéologique. L'homme est assurément ici dans une nudité rituelle, et le collier flottant, à symbole mammaire, une évocation au culte primordial, originel, de la Grande Déesse Mère. 

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Depuis plus de 90 ans, les objets trouvés dans une tranchée bouleversent le monde de la préhistoire.

Le lieu-dit de Glozel est à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Vichy, au bord de la D495 Cusset/Ferrières-sur-Sichon. Situé dans les montagnes du Bourbonnais chargées de légendes et haut lieu de l'histoire, Glozel est peut-être la clef qui ouvrira la porte du mystère des origines du monde ou du moins des origines de notre civilisation et du courant migratoire des hommes.

Le samedi 1er mars 1924, Emile Fradin, 17 ans, laboure en compagnie de son grand-père, Claude Fradin, un champ dit ‘Duranthon’ (dérivé de durant, signifiant endurant, endurci. Ajoutons que ‘duranger’ vient d'élan, de renne, animal qui existait sur le territoire français à une époque lointaine). Il s'agit d'une parcelle plus ou moins incultivée.


Tout à coup, une des deux vaches tirant la charrue trébuche et s'enfonce en partie dans la terre. En la dégageant, le grand-père et le petit-fils découvrent une cavité, dans laquelle ils distinguent un squelette et des poteries. Ces dernières sont extraites, puis cassées : ils espèrent découvrir un trésor ; ils n'y trouvent que de la terre. Claude Fradin se souvient que le précédent propriétaire du terrain avait trouvé, en creusant à proximité pour enterrer une bête, un vase décoréUn vase inscrit fut découvert par le métayer qui les avait précédé quand il voulut enfouir une de ses bêtes morte. A la fin des années 1880, des poteries furent détruites pendant le défrichage d'une parcelle de la ferme.

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Le lendemain, dimanche 2 mars 1924, Emile Fradin, le petit-fils, revient examiner les lieux et dégage la cavité qui se révèle être une fosse — d'environ trois mètres sur un — dont les parois sont de briques emboîtées les unes dans les autres, et le sol constitué de seize dalles d'argile. Quelques vases, des débris divers et une plaque d'argile portant des signes curieux forment le ‘mobilier’ de ce qui lui paraît être, à cause du squelette, une tombe.

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Plan de la fosse au niveau du dallage


  1. grosses pierres reposant sur les cailloux - "témoins"
  2. grandes briques du dallage
  3. murs latéraux
  4. terre à brique non agglomérée
  5. grande brique de dallage avec empreinte de main

(d'après un document établi par le Dr Antonin MORLET)


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Les jours suivants, d'autres découvertes s'ajoutent aux premières : trois tablettes avec des empreintes de mains, une aiguille en os et des galets comportant les mêmes étranges signes que sur la plaque d'argile. La nouvelle de la mise à jour de la sépulture franchit le hameau, parvient jusqu'au village voisin d’où le curé, le médecin et l'instituteur viennent constater sur place la découverte.

Du champ de labour au ‘Champ des Morts’

Une institutrice, Adrienne Picandet, vient aider aux fouilles. Plus tard, lorsque les polémiques se succéderont, elle témoignera que les toutes premières tablettes d'argile portaient bien des inscriptions ; quarante autres personnes signeront aussi une attestation.

Dès le 20 mars, Adrienne Picandet envoie un rapport à l'inspecteur de l'Académie de Moulins. En date du 15 août 1926, le Mercure de France publie une lettre de mademoiselle Picandet : « En outre de la superbe fosse que monsieur Emile Fradin avait fort bien conservée et dont les murs, recouverts d'un suintement de verre, resplendissaient au soleil, la collection comprenait déjà : deux empreintes de mains, la première brique à signes, deux tranchets, une petite hache, le tranchant d'une hache brisée, de nombreux débris de poteries et plusieurs morceaux de supports de creusets ».

Le docteur Antonin Morlet (1882 - 1965) apprend l'existence de Glozel. Il est passionné d'archéologie, auteur de plusieurs ouvrages et possesseur d'une importante collection d'objets gallo-romains recueillis dans la région. Pour couper court aux manœuvres de détournement et d'accaparement, le docteur Morlet loue aux Fradin le champ ‘Duranthon’ qu'on commence déjà à appeler le ‘Champ des morts’. Certains archéologues, éblouis par la richesse du site, veulent en être les découvreurs, à la place d'un jeune paysan qu'ils jugent inculte, et, dépités de ne pas s'en voir attribuer la découverte, en deviendront de farouches adversaires, allant jusqu'au mensonge et la diffamation.

Le docteur Morlet procédera à de nombreuses fouilles et restera un ardent défenseur du site et de la famille Fradin. Les plus grands experts - et rivaux - de l'époque, MM. Capitan, l'abbé Breuil, Peyrony, Camille Jullian, Salomon Reinach, Depéret viennent visiter le site.
Une authenticité reconnue

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Idoles phalliques bi-sexuées-Glozel

Depéret, doyen de la Faculté des sciences de Lyon, agrégé de géologie et vice-président de la Société géologique de France écrira : « Il ne saurait rester dans l'esprit d'un géologue aucun doute sur la situation parfaitement en place de ce précieux objet et nous pouvons vous donner à cet égard notre attestation la plus formelle (...) Le gisement de Glozel est un cimetière datant de l'extrême début du Néolithique. (...) La présence indiscutable, quoique sans doute très rare, d'un renne figuré à Glozel, s'ajoute à d'autres réminiscences magdaléniennes de l'outillage pour m'amener maintenant à admettre que le gisement de Glozel se rapproche du paléolithique final, avec lequel il s'apparente à la fois par la forme, par l'outillage et aussi par l'écriture ».

« Plus bas, écrit M. Depéret, dans l’argile jaune, tendre, qui contient à la  profondeur moyenne de 0 m. 60 à 0 m. 70 la couche archéologique, j’ai recueilli, dans  l’argile vierge de tout remaniement, entre autres objets, un beau fragment de tablette à  inscriptions alphabétiformes enserré dans une trame de racines et de radicelles d’arbustes  aujourd’hui disparus. Cette observation, continue-t-il, est, à mon avis, décisive et implique à  elle seule d’une manière irréfutable l’authenticité de la tablette et, par suite, de l’écriture  glozélienne. Pour penser autrement, il faudrait supposer qu’un faussaire aurait préparé le  terrain en y introduisant des objets il y a au moins vingt ans, temps nécessaire à la  croissance et au développement des racines qui entouraient la tablette. L’énoncé seul de cette hypothèse permet d’en saisir l’absurdité. […] ». Source :  Jean Piveteau, « A propos de Glozel » Revue de Paris, 1er mai 1928, pages 152-174.www.museedeglozel.com/Corpus/Piveteau.pdf

Joseph Loth (1847 - 1934), professeur au Collège de France depuis 1910, archéologue et spécialiste de l'histoire et de la langue celtique, recommande à Emile Fradin d'installer un petit musée, preuve qu'il croit à l'authenticité et à l'importance de ce qui a été découvert sur le site.

Nous n'entrerons pas dans la description de ce que fut la situation d'Emile Fradin en butte aux mesquineries, aux malversations, aux mensonges et tracasseries diverses occasionnées par les vanités, les égoïsmes et le refus de certaines instances ‘scientifiques’ de réviser non seulement leurs assertions (Emile Fradin fut accusé d'être un faussaire) mais de tenir compte des observations faites par leurs pairs, ou par eux-mêmes - car certains se contrediront -.

Procès en tous genres, même en diffamation, furent finalement gagnés par Emile Fradin, mais perturbèrent singulièrement sa vie, et nuisirent autant à la reconnaissance de son mérite de ‘découvreur’ qu'au fait que soient, à partir des mobiliers découverts à Glozel, envisagées différemment les sources de la connaissance européennes et occidentales.

L'exigence de la Vérité

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Nous ne souhaitons pas, ici, entrer dans des polémiques toujours stériles. Cependant, nous ne pouvons ignorer les propos et l'attitude de ceux qui confondirent leurs intérêts avec ceux de la société qu'ils représentaient, et qui oublièrent ce à quoi leurs fonctions les obligeaient.

Tous les livres que nous avons consultés exposent la même ignominie de la part de scientifiques -vrais ou faux-. Preuve est faite, s'il en était nécessaire, de la faillibilité des hommes, fussent-ils couverts de diplômes, chargés de titres et de notoriété. Le vrai, le véritable scientifique n'oublie jamais la remise en question, démarche indispensable à l'approche de la vérité. L'examen de conscience n'est pas le monopole du domaine religieux. Peu d'hommes reconnaissent leurs erreurs, et publiquement. C'est pourtant là faire preuve de l'honnêteté à laquelle tous prétendent, et dont ils se réclament, face à leurs adversaires.

La science nous confirme constamment, par son évolution, la réalité d'une interdépendance des disciplines, en corollaire avec la réalité de l'univers, visible et invisible. Des hypothèses, certaines d'ailleurs du domaine du rêve -mais outre que le rêve n'est pas interdit, il peut se révéler prémonitoire- ont été proposées par des archéologues, des scientifiques, des dilettantes, hypothèses qui, même si elles n'ont pas été confirmées, même si elles ne correspondent pas aux thèses officielles, n'en sont pas moins dignes d'écoute.

L'oubli officiel est désormais tombé sur le site de Glozel, sur son inventeur -qui est aujourd'hui décédé- et sur les conclusions que l'on se doit d'en tirer. Ne subsistent que l'intérêt et la passion de quelques mordus d'archéologie qui exigent la vérité.

Un silence inexplicable
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Représentation animale sur ivoire: Renne blessé, flèche dans la gorge et le cœur

Pourquoi les instances responsables tiennent-elles à ne pas porter à la connaissance du public une découverte capitale ? La prudence se comprend, pourvu qu'elle ne s'accompagne pas d'immobilisme, et d'une certaine malhonnêteté intellectuelle.

Il est exact que les moyens d'investigations ont beaucoup évolué et qu'aujourd'hui nous pouvons dater avec une relative précision, ce qui n'était pas le cas dans les années 30. Des vieillissements peuvent être retardés ou accélérés selon le milieu dans lequel se trouvent les éléments à étudier. Les accidents géologiques aussi bien que climatiques interviennent dans des proportions pas toujours homologuées. La science doit être leçon d'humilité. Aucun homme, fut-il infiniment savant, ne peut prétendre tout savoir.

Il serait temps de reconsidérer le ‘cas Glozel’. Les fouilles qui y ont été effectuées depuis l'incident du 1er mars 1924, qu'elles aient été officielles ou non, révèlent des données qui bouleversent justement des certitudes trop souvent exprimées sans aucun esprit d'objectivité. Voici, brièvement résumé, ce qui a provoqué l'anathème jeté sur Glozel et son inventeur, puis déclenché la loi du silence :

— le renne n'était pas censé vivre sur le territoire français au Néolithique ; avec le recul des glaces, il était déjà remonté vers le Nord.

— L'écriture sous une forme alphabétique n'existait pas encore, au Paléolithique

— Les signes établis avec une volonté de coordination alphabétique provenaient du Moyen -Orient, et dataient du Néolithique.

Or, à Glozel, furent trouvés dans la même tranche de terrain des vestiges qui, selon certaines sommités fortes des acquis de la Science de l'époque, ne pouvaient cohabiter. Sur un galet étaient gravés un renne et une suite de signes s'apparentant à un alphabet. Des os, de l'ivoire, de la terre plus ou moins ouvrée présentaient un même art figuratif, et une écriture.

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tube en os, percé et gravé-Glozel

Comme s’il manquait encore quelque chose à notre perplexité, le Matin s’est chargé d’y ajouter : il a dépêché à Glozel deux de ses collaborateurs, MM. Pierre Guitet-Vauquelin et Clérisse. Ceux-ci ont réfléchi : « Si le ‘Champ des morts’ est réellement farci de débris préhistoriques, n'est-il pas vraisemblable qu'en fouillant ailleurs, dans les mêmes parages mais en un endroit que personne, jusqu'ici, n'a exploré, on trouve des vestiges analogues? ». Cet endroit vierge, ils l'ont soigneusement choisi, après quelques tâtonnements, au Sud et en contrebas du gisement classé, à quelques pieds au-dessus de la rivière. A défaut d'érudition préhistorique, ils avaient l'expérience des tranchées, qui leur avait appris à remuer la terre. Ils s'y sont employés courageusement, à la pioche, à la houe et au couteau. Au bout d'une heure, ils dégageaient de la couche archéologique un gros morceau de poterie de grès, puis de nombreux et menus fragments de brique et des morceaux de terre vitrifiée, puis, à 1 m. 35 du front de taille, par 60 centimètres de profondeur, au milieu d'une véritable chevelure de racines drues, un galet noirâtre, elliptique, portant trois signes glozéliens classiques : une barre inclinée, un V très ouvert et une échelle à trois échelons. Ce fut la récolte de la matinée.

Dans l'après-midi, pour écarter toute suspicion de fraude, -car ils étaient allés déjeuner dans l'intervalle-, ils ouvraient une nouvelle tranchée. Ils y déterraient bientôt un harpon cassé, de 6 centimètres de long. Une troisième tranchée leur livrait ensuite d'autres fragments de grès, une pointe en roche volcanique ayant dû servir d'outil à graver et un morceau d'os fossilisé, de 3 centimètres et demi, taillé en pointe. Sans préjuger de la valeur de ces différentes pièces, MM. Pierre Guitet-Vauquelin et Clérisse auraient ainsi fait la preuve, si vraiment leur expérience a été entourée de toutes les précautions de contrôle désirables pour qu'ils n'aient pas été eux-mêmes victimes de « truqueurs », que le sous-sol de Glozel recèle des « témoins » qui n'ont pu être ni fabriqués ni enfouis pour les besoins de la cause.

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Le lendemain, les deux fouilleurs se rendaient à un kilomètre et demi de Glozel, à la « goutte » Barnier -en langage local, on dénomme « gouttes » les vallonnements dont la région est semée- et pénétraient dans une grotte souterraine depuis longtemps obstruée à son orifice ; or, ils constataient qu’elle n’avait pas été envahie par la coulée de l’argile, ce qui infirmerait un des arguments invoqués contre l’ancienneté des deux tombes du « Champ des Morts ».

Des découvertes d'objets similaires furent effectuées aux alentours (à Moulin Piat, à 2,5 km au Sud; chez Guerrier, à 3 km sur la rive droite du Vareille; à Puyravel à 10 km en amont, sur la rive opposée).

A l'examen, certaines poteries révélaient une utilisation cultuelle, indice de l'évolution de ceux qui les avaient façonnées. La représentation animale gravée sur différents supports l'avait-elle été dans un but évocateur, votif, chamanique, ou n'était-ce que de l'art pour l'art ?

Personne, jusqu'à ce jour, n'est à même de dater cet ensemble avec cohérence. Le carbone 14 aussi bien que la thermoluminescence ne s'accordent sur les dates. En 1972, des techniciens du Commissariat à l'Énergie atomique ont analysé des tablettes et des objets en os : les tablettes dateraient de 700 avant J.-C. à 100 après J.-C. mais certains objets en os remonteraient à 17.000 av. J.-C. ! 17 millénaires d'écart, du paléolithique supérieur à la Guerre des Gaules dans le même ‘lot’ archéologique.

Seule certitude : il ne s'agit pas d'une supercherie, et Emile Fradin, inventeur du site, n'est pas le faussaire que certains, en mal d'explications, ont dénoncé.

Des mains de géants



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Une quinzaine d'empreintes de mains ont été découvertes à Glozel, toutes de la main droite. Deux ont été découvertes à l'intérieur des tombes (Fosse ovale et Tombe II), elles font en moyenne 35 cm de haut !

Ce qui n'a pas été souvent évoqué, c'est la dimension des mains, moulées dans la terre cuite. En appuyant fortement sa main dans de l'argile malléable, on agrandit l'empreinte de cette même main, mais le séchage entraîne une rétraction, si bien que l'empreinte garde une dimension proche de celle de l'original. Or, à Glozel, les mains sont grandes, très grandes, tout en restant proportionnées. Elles dépassent la norme d'une main d'homme du XXe siècle.

Idem pour l'épaisseur des os de la boîte crânienne retrouvée : épaisseur du double de celle d'un homme d'aujourd'hui. Quant à la boîte crânienne, elle est d'un volume supérieur à la moyenne de nos propres crânes. Peut-on parler de géants ou simplement d’une tribu d’hommes de grande taille, venus d’ailleurs, et qui se seraient retrouvés là, isolés, après un mystérieux exode ?

Les gravures, dans ce qu’elles représentent autant que dans leur technique de façonnage, correspondent, même si la facture en est inégale, à ce que l’on connaît du Paléolithique. Certains décors ressemblent à ce qui a été exécuté dans la péninsule ibérique, au Maroc ou aux Canaries, ainsi qu’aux abords de l’ancien bassin saharien. Que faut-il en déduire ? Une meilleure connaissance des Guanches, ce peuple disparu des Canaries lors de la conquête espagnole à l’époque de la Renaissance, aurait pu peut-être apporté des lumières sur l’énigme Glozel.



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Urne-Glozel

Notons au passage que tout ce qui aurait pu assurer un trait d’union entre les différentes histoires de l’Humanité a été délibérément détruit au cours des âges par les esprits forts du moment : la bibliothèque d’Alexandrie, les revêtements des pyramides, les ‘pages d’écriture’ de l’île de Pâques, tous les documents trouvés par les conquistadors, les témoignages païens d’Europe…Ainsi disparaît la mémoire des peuples, au profit de systèmes de pensées et d’actions provisoirement nouveaux…Au contraire des flots blancs du Léthée qui apportaient, à l’orée des Enfers, l’oubli aux âmes des morts, c’est dans un flot rouge dû à la cruauté des hommes que des Civilisations naissent puis disparaissent...

Un alphabet trait d’union

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« Or il y avait des géants sur la terre en ce temps-là ! » est-il écrit dans la Genèse, au chapitre IV, où est décrite la dépravation des hommes, cause du déluge.

« Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient constitué un empire grand et merveilleux. Cet empire était maître de l'île tout entière et aussi de nombreuses autres îles et de parties de continent. De notre côté, il possédait la Libye jusqu'à l'Egypte et l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie (l'Italie occidentale) » écrit Platon, dans Timée, lorsqu'il décrit l'Atlantide.

L'archéologie a permis de découvrir dans le monde différents signes et alphabets. Ils appartiennent à des peuples différents, situés si loin les uns des autres qu'il paraît difficile de soupçonner des liens entre eux. Et pourtant ! Si l'alphabet de Glozel pouvait trouver son Champollion ! Si l'alphabet de Glozel pouvait être précisément daté ! Ce serait toute une partie de notre lointaine histoire, qui veut que notre civilisation soit née dans les larges plaines du Croissant fertile, de l'autre côté de la Méditerranée, qui serait remise en cause. Cet alphabet que certains ont daté du néolithique (8000 av. J.-C. donc antérieur aux ‘premiers’ alphabets phéniciens - 4000 av. J.-C.), que d'autres ont qualifié d'amulettes de sorciers gaulois...

Nous sommes toujours à la recherche de nos origines et de la Vérité. Il faut donc ne pas craindre d'aller à l'opposé des concepts, fussent-ils accrédités par la majorité des instances qui, trop souvent, s'arrogent des pouvoirs qu'ils ont usurpés. L'archéologie ‘officielle’ est au service des contribuables, des citoyens, et non l'inverse. Qu'importent les querelles de chapelles, d'écoles, qui, hélas, durent parfois plus longtemps que ceux qui les provoquent, les élèves se révélant aussi fanatiques et aussi aveugles que les maîtres. Les passions et les rivalités l'ont emporté sur la nécessaire sérénité. Des rapports ont été rédigés sur Glozel. Pourquoi ne sont-ils pas publiés ?

Du nom de Glozel


Dans la région du Centre, le C se traduit souvent phonétiquement en G. Ainsi, les prunes ‘reine-claude’ deviennent-elles des ‘reine-glaude’.

Pour trouver les origines du lieu-dit Glozel, on peut chercher les racines dans les termes suivants, empruntés au patois local ou régional :

— Gleizes : voisins.

— Glaus : Glouton (langue d'oc), glaïeul (langue d'oïl)

— Clos : enclos cultivé (langue d'oïl)

— Claussel : dérivé de Claus, l'équivalent d'une closerie (métairie dans le Midi et dans le Centre), tout comme Cloux, Clouzard, Clouzet... Cluseau, Cluzel, Clusot, Cluzeau ; Cluzel veut aussi dire caverne, enclos...

Si Claude, par déformation phonétique, se transforme en Glaude, voire en Claudel, il est curieux de constater que Glozel est à la fois une déformation du prénom du grand-père d'Emile Fradin, avec lequel il découvrit le site, l'équivalent de métairie - la famille en exploitait une - et le nom d'une terre dans laquelle se trouvent sinon des cavernes, du moins des cavités. Gérard Bourgue

En 1972, de nouveaux moyens de datation (carbone 14, thermolumines­cence) établissent le caractère préhistorique d'une partie des objets. Henri François, ingénieur au Commissariat à l'Energie Atomique, en visite à Glozel, fait des prélèvements et les envoie à 3 laboratoires étrangers pour datation, qui utiliseront la méthode de datation au carbone 14 pour les os gravés et la thermoluminescence pour les céramiques et la terre cuite.

Pour les trois laboratoires indépendants, les résultats seraient les suivants :

Ø       les ossements auraient entre 15 000 et 17 000 ans,

Ø       les céramiques auraient 5 000 ans,

Ø       les tablettes gravées auraient 2 500 ans.

Henri François écrira à Emile Fradin :

"...Seuls quelques attardés mal informés pourront encore prétendre que vous êtes un faussaire, les regroupements des mesures faites indépendamment dans chaque laboratoire sont parfaits et indiscutables..."



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pointe d'harpon trouvé en 1974 à + 2km de Glozel


Ce dernier n'a pas hésité à demander au Docteur Zimmerman de l'Université de Washington, attaché au Mc Donnel Center for the Space Science, de réaliser une investigation qu'il était le seul à pouvoir mener à bien. Le but était de déterminer si les céramiques de Glozel étaient bien des objets authentiques, et non des faux, fabriqués modernement. Basant sa démonstration sur une propriété particulière des grains de zircon, le Dr Zimmerman concluait ses résultats, en y indiquant: "Nous écartons donc toute possibilité pour que ces deux prélèvements de Glozel puissent être des céramiques modernes, irradiées artificiellement dans le but de les faire paraître anciennes. Et nous concluons qu 'elles ont vraiment été fabriquées dans 1 'antiquité". Une position qui venait conforter celles déjà émises auparavant, dont celle de l'Ingénieur géologue M.E. Buet, qui avait pu déterminer, en 1928, que les briques à inscriptions n'avaient été cuites qu'à une température comprise entre 600 et 700 degrés...

Les objets Glozéliens, actuellement 2500 pièces, ont été trouvés dans une couche archéologique unique, bien différenciée. Cette couche avait été signalée comme étant du Néolithique par le Doyen Charles Deperret. Le récent congrès international 14C et Archéologie - Lyon 1998 fait état, pour ce processus de néolithisation en Europe, d'une mise en place dans les derniers siècles du 7ème millénaire, et d'une généralisation dans la première moitié du 6ème.

Ce Champ des Morts a fait l'objet d'une investigation au magnétomètre à proton, réalisée en 1974, par Madame Lemercier, du Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble, qui a permis de conforter les précisions laissées par le Dr Antonin Morlet. Ce dernier fouilla ce lieu, seul avec Mr Fradin, pendant plus de 15 ans et y a laissé de nombreux endroits vierges, afin que les générations futures puissent compléter, par de nouvelles fouilles ou de nouvelles approches techniques, les informations déjà possédées.

La confrontation et la comparaison de la couverture aérienne et des résultats de Mme Lemercier permettent de retrouver trace des structures inviolées, au niveau du Champ des Morts, mais aussi dans les terrains avoisinant, au dessus et à gauche du terrain en venant du Musée.

En 1974, des céramiques ont été confiées au laboratoire d'Édimbourg pour essais de datation par thermoluminescence; ces expériences, reprises aux laboratoires de dosimétrie du CEA (Fontenay-aux-Roses et Gif-sur-Yvette) par H. François, G. Poutal et G. Valladas, ont donné des résultats peu significatifs en raison de nombreuses perturbations dues au comptage, à la nature et à la profondeur du sol d'enfouissement. Des objets identiques ont été datés de 700 av. J.-C. à 100 apr. J.-C., puis de 350 av. J.-C. au XVIIIe s. Les glozéliens mettent ces disparités sur la très forte radioactivité naturelle de la région.



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L’ alphabets comporte un très grand nombre de signes (111 signes distincts suivant Morlet), beaucoup plus que dans les autres alphabets anciens auxquels il ressemble. Cette écriture présente de grandes ressemblances avec:

a) des formes très anciennes de l'écriture phénicienne, mais aussi avec

b) un certain nombre d'inscriptions alphabétiformes retrouvées dans des sites magdaléniens, au Portugal, en Roumanie et en France.

La même année, une équipe du Centre de Recherche Nucléaire de Grenoble passe le site au magnétomètre, montrant qu'il existerait encore des objets enfouis.

En 1975, après un congrès d'archéométrie tenu à Oxford, la lumière est enfin faite sur l'authenticité du site. L'Etat reconnaît l'authenticité de Glozel, mais la communauté scientifique continue de douter.

En 1983, Jack Lang, alors ministre de la Culture, décide d'une nouvelle campagne de fouilles (jusqu'en 1990). « Elles ont été menées à plusieurs kilomètres du site principal et dans des milieux stériles ou perturbés, estime Jean-Claude Fradin, fils d'Émile. Nous attendons toujours un rapport définitif sur ces fouilles. 

M. Remy Chauvin, biologiste, "père spirituel des hérétiques en France" :

"...S'ils ne publient pas c'est qu'ils ont probablement trouvé des choses qui les ennuient, alors pourquoi ?

De quoi a-t-on peur ?

On a peur de contrarier quelques vieux professeurs, on a peur de démolir les théories en cours ?

Mais, est-ce que les théories scientifiques sont des monuments religieux ?

Qu'y a-t-il donc à Glozel qui soit responsable d'une telle levée de boucliers ?

Faisons donc des fouilles méthodiques et raisonnées à l'endroit où Emile Fradin les fit ! ...
"

M. Emile Fradin s'est vu proposé des sommes fabuleuses pour ses découvertes mais il n'a cédé aucun objet. Le 16 juin 1990, il reçut les Palmes Académiques.

Alignement de pierres dressées (re)découvert en 1993 à Glozel.

Ces blocs dépassaient les 1m60 pour certains à l'origine. Cet alignement Nord-Sud visant le Champs des Morts, mesurait une centaine de mètres de long et se terminait par un demi cercle de pierres (christianisées au XIX ème siècle par la confection d'un sanctuaire marial). On pouvait en dénombrer environ 80. Ces blocs de granit furent en partie arrachés en 1921 pour édifier la grange de la ferme. Aujourd'hui on peut encore en compter une cinquantaine. Emile trouva deux rondelles d'argile sous ces pierres lors de leur dégagement.



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En 1995, suite à la diffusion d'une émission télévisée, le résumé provisoire des recherches précédentes est enfin publié mais ne révèle rien, si ce n'est ce que l'on savait déjà, qu'il y a une grande disparité dans l'âge des objets de Glozel.

Plus de 3000 objets ont été retrouvés, des poteries, des tablettes gravées, des pierres polies, des bijoux en os, des têtes de flèches, des aiguilles, et il ne semble pas que les signes écrits aient été superposés à des gravures animalières antérieures.



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Collier gravé-Glozel



Tous les ossements, humains ( n'appartenant pas à des squelettes d'homme moderne ), et d'animaux ( ayant été transformés en outils, bijoux, certains portant des signes d'écriture ), tous, présentent une fossilisation avancée.

Les haches en pierre polie ont leur tranchant trop peu usé et sont donc certainement votives,



Les galets, gravés notamment de splendides rennes, ont soulevé l'admiration des spécialistes en art préhistorique.

Les objets en céramiqueidoles, vases mortuaires aux masques étranges dépourvus de bouche et les fameuses tablettes couvertes d'inscriptions toujours inconnues, ont été fabriqués dans un four ovale qui fut tout d'abord pris pour une tombe

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A gauche,  une urne au visage sans bouche, à droite, un homme barbu (un rapport avec les premiers égyptiens et leurs idoles ?)



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Même s'il n'y a plus de doute sur l'authenticité du site, Glozel conserve encore de nombreux mystères.


En effet, sans doute à cause de la très forte radioactivité naturelle de la région (ce n'est pas pour rien qu'il y a un grand nombre de mines d'uranium), les datations sont extrêmement disparates, et on a du mal à comprendre et à fortiori à expliquer la présence sur le même lieu, d'objets âgés de 17 000 ans, de 5 000 ans, de 2 500 ans, de 1 500 ans, et même du moyen âge !

Reste également l'énigme de l'écriture que l'on retrouve sur des os gravés de 17 000 ans, toujours non déchiffrée... (cette écriture est ce qui gêne le plus la trame "historique"...)


Le compte rendu de 1995 est incomplet et ambigules seuls nouveaux vestiges archéologiques du site sont les restants d'un artisanat de verrerie qui date du Moyen Âge. Aucun objet de type « glozélien » n'y a été découvert lors de ces fouilles (!).

On a le sentiment que Glozel gêne les autorités et qu'elles ne savent toujours pas où le situer. » Il réclame la réouverture des études et - pourquoi pas ? - le retour des fouilles à Glozel même.

Émile Fradin ne verra jamais l'aboutissement du combat de toute une vie. Le découvreur de Glozel s'est éteint le 13 février 2010 à l'âge de 103 ans. Il a été au cœur d'une des affaires les plus controversées de l'archéologie. 

En attendant, l'association qu'il préside débroussaille le site, gère les archives et le petit musée. «Le plus important, ce n'est finalement pas la datation de ces objets ! clamait encore Émile ­Fradin peu avant sa disparition. C'est simplement qu'on reconnaisse leur authenticité et mon honnêteté.»


L’écriture de Glozel - Etude de Hans-Rudolf Hitz

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Ecriture atypique

" Les inscriptions de Glozel sont basées sur un alphabet étrusque du Nord, apparenté à l’alphabet lépontique qui fut importé de la Gaule cisalpine en Gaule transalpine et ainsi à Glozel. Les graveurs de Glozel en créèrent l'alphabet primaire aux environs de 300 av. J.-C.

Avec des innovations propres aux signes de Glozel, ainsi que l’incorporation de certaines lettres et autres signes des alphabets latin, grec et étrusque, il résulte un alphabet développé, intitulé l'alphabet glozélique, vers 200 av. J.-C.

Les textes en corps d’écriture de Glozel devraient également contenir une langue locale gauloise, voire d’un dialecte proche gaulois où se retrouverait l’influence du lépontique. "

La présence des inscriptions typiques et atypiques de Glozel



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Divers experts considèrent jusqu’à nos jours les inscriptions de Glozel, partiellement ou dans leur ensemble, comme de notoires falsifications, pendant que pour d’autres spécialistes en la matière ces mêmes gravures sont tenues pour illisibles.

Cependant, quelques scientifiques osèrent s'attaquer à un déchiffrement dont les tentatives aboutirent à des résultats très différents, mais sans le succès espéré. En échange, aujourd’hui, certains linguistes conviennent d’une parenté de ces signes avec les textes en gaulois, voire vieux-celtique

Comme la présentation ci-dessus le démontre clairement, on peut distinguer depuis les inscriptions de Glozel des textes à la fois typiques et atypiques. Les textes typiques sont rédigés en écriture de Glozel et peuvent être déchiffrables à l’aide de la langue gauloise, voire vieux-celtique. Par contre, les textes atypiques, présents surtout sur les os et tablettes d’argile, sont illisibles et incompréhensibles en raison de leur graphisme généralement irrégulier et maladroit, et (ou) parce qu’ils se distinguent par des signes étranges, en comparaison à l’écriture de Glozel. C’est ainsi que ces derniers ne laissent pas deviner de relation avec une écriture ou langue connue.

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L’origine de ces textes atypiques ne laisse percer aucune explication satisfaisante ou abordable. Il pourrait s’agir, par exemple, d’exercices d’écriture réalisés par des 'scribes celtes' sur lesquels pouvaient se trouver des textes maladroitement rédigés. Il peut s’agir, toutefois, d’autres textes mal rédigés par des personnes ayant pu arbitrairement recopier des signes vus sur des objets du sanctuaire tels qu’os et tablettes d’argile.

En raison des traces de vitrification, relevées sur quelques tablettes, certains experts suggéraient que des verriers, installés sur cet emplacement de Glozel au Moyen-Age vers le XIVe siècle, pouvaient être les auteurs de ces 'falsifications' insolites.

La plupart des gravures et signes se retrouve sous forme d’illustrations dans l’ouvrage 'Glozel - Corpus des inscriptions' (MORLET, 1978’). Quelques photographies sont tirées du livre 'Glozel - Les graveurs du silence' (LIRIS et al., 1994), reçues directement de R. Liris, à Vichy. D’autres clichés sont contenus dans les Actes du VIe et VIIe colloque international sur Glozel, Vichy, 'Mobilier en os et en ivoire / Tablettes à inscriptions' (GERMAIN, 2004, 2005).

Mais, il faut remarquer qu’un 'Corpus complet des inscriptions de Glozel avec du matériel photographique' n’existe malheureusement toujours pas à nos jours... ce qui rend difficile, voire impossible une lecture précise de certains textes. On ne peut, de fait, conclure que la totalité des inscriptions lisibles, et typiques, de Glozel soit délicate à recenser en raison d’un certain nombre de textes devant être qualifiés comme atypiques et 'nonsense artefacts'. Dans mon livre 'Der altkeltische Hintergrund der Inschriften von Glozel' (HITZ, 2007), les déchiffrages sont limités à 52 textes lisibles et typiques, à partir d’au minimum 250 inscriptions connues.

Les inscriptions de Glozel ont été déchiffrées à l’aide d’informations sur la grammaire gauloise et celtique ancien: DELAMARRE (2003) 'Dictionnaire de la langue gauloise', LAMBERT (2003) 'La Langue Gauloise – Description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies', HOLDER (1896) 'Alt-Keltischer Sprachschatz. I – III' et STOKES (1894) 'Wortschatz der Keltischen Spracheinheit'.

Dr Hans-Rudolf Hitz

L'Ecriture de Glozel - Son déchiffrement - Son authenticité

In: Revue archéologique du Centre de la France. Tome 18, fascicule 1-2, 1979. pp. 73-84.


" Cet essai de déchiffrement de l'écriture de Glozel prouve l'authenticité des inscriptions trouvées au « Champ des Morts ». Grâce à la lecture de deux tablettes inscrites, Glozel pourrait dès à présent être considéré comme un « centre d'initiation à l'astronomie » . Cette conclusion est basée sur les aspects astronomiques, linguistiques et onomastiques suivants : on constate à Glozel, et aux environs, des lignes d'observations sur les corps célestes de la civilisation Glozélienne. Ces « Viseurs > astronomiques sont ainsi en relation, dans la région de Glozel, avec des toponymies caractéristiques, dans lesquelles on peut découvrir des mots pour « soleil » , « lune » et « étoile » dans une langue ancienne pré-celtique. En second lieu, on peut observer dans les inscriptions l'apparition fréquente d'un symbole bien connu, celui du Swastika. Fait inattendu, il apparut soudain que les rites astronomiques des indiens Hopis d'Amérique du Nord suggéraient que ce Swastika ne représentait pas le symbole du soleil, mais celui de Sirius. L'analyse des signes inscrits nous montre que l'écriture de Glozel se compose de symboles variés : figuratifs, mnémoniques, phonétiques et numériques. En ce qui concerne ces derniers, ils ressemblent tout à fait à ceux gravés sur des os de l'époque Paléolithique. Un cas spécial concerne les symboles phonétiques dans l'écriture Glozélienne. Ils appartiennent à une langue proto-celtique qui devrait avoir été le précurseur du pré-celtique mentionné dans les toponymies ; ce proto-celtique se compose d'un syllabaire codique à partir de 22 consonnes. Dans l'écriture de Glozel nous avons trouvé jusqu'ici une dizaine de ces symboles proto-celtiques.

La langue pré-celtique. " Quand je commençai à me livrer à l'étude de l'écriture Glozélienne, il m'apparut très évident, à quelles langues ces inscriptions bizarres (d'après les publications éditées : D. Voelter, 1930 - T.D. Craword, 1977) ne pouvaient jamais appartenir : le Sémitique, le Berbère, le Basque, le Chinois, le Finlandais et l'Espagnol. Mais dans ces travaux scientifiques, une langue n'était pas envisagée ni étudiée : le Celtique. Or je m'étais tourné depuis plusieurs années vers le Celtique, parce que je soupçonnais y avoir découvert la clef d'un langage qui était vraisemblablement parlé par les constructeurs des monuments mégalithiques au Néolithique. Comme on le sait, le Celtique ne consiste pas en une langue uniforme, mais il se compose, d'une part du plus ancien Goldélique où on compte le Gaélique d'Irlande (Irlandais) et le Gaélique d'Ecosse (Ecossais), et d'autre part du plus récent Britonnique à qui appartiennent le Breton et le Cymrique de Wales (Tab. 1). A côté de ces idiomes celtiques dits «insulaires», on connaissait antérieurement d'autres langues celtiques du « continent » dont je cite le Gaulois, le Gallois et le Celto-ibérique qui sont pratiquement éteintes aujourd'hui.

J'ai déjà mentionné les monuments dits mégalithiques qui étaient construits au Néolithique partout en Europe, par des peuples non déterminables d'une façon précise et dont on dit que les termes désignant des mégalithes sont dérivés du Celtique. Il faut quand même ajouter que ces monuments mégalithiques étaient érigés longtemps avant l'apparition des Celtes, ce qui veut dire que ces termes utilisés devaient appartenir probablement à une langue déjà « pré-celtique». Inspiré par l'idée d'une langue pré-celtique à l'époque des mégalithes, je commençai à étudier les toponymies dans les stations mégalithiques en Europe, et ainsi je trouvai des noms comme « Mane Lud » en France, « Avebury » (antérieurement «Abury») en Angleterre, «Loch Gur» en Irlande, « Grenchen » en Suisse, « Zuschen » en Allemagne et « Sartène » en Corse. "

Tableau1 1Extraits : lire la suite ici sur les traductions des textes, le rapport avec la swastika (que l'on retrouve même chez les indiens d'amérique Hopis, sur leurs gravures, le rapport avec l'étoile Sirius et l'astronomie) : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/racf_0220-6617_1979_num_18_1_2234


" D’après mes recherches sur les inscriptions de Glozel, on peut remarquer qu’il y a – à côté des textes typiques et lisibles – une certaine quantité de textes atypiques et illisibles, mais l’origine de ces derniers reste des plus obscures. Nous sommes peut-être en présence d’un travail exécuté par des 'scribes celtes', mais ceci reste sans grande certitude. On retient toutefois qu’il peut tout aussi bien s’agir ici, avec une grande probabilité admettons-le, du fait de vitriers s’installant à Glozel au Moyen-Age, vers le XIVe siècle. Des traces montrent qu’ils pouvaient avoir disposé leur four près du sanctuaire et, qu’en fondant le verre, aient laissé des traces de vitrification sur certaines tablettes en argile. Par ailleurs, il est possible d’admettre que ces artisans se soient distrait en recopiant, arbitrairement, les signes trouvés depuis d’anciens objets, sur d’autres supports. Ces derniers peuvent être des tablettes en argile ou os qui deviendront à leur tour les 'nonsense textes' parce que ces ’auteurs’ furent incapables de lire et interpréter les inscriptions originales de Glozel. C’est pour le moment la thèse la plus convaincante pour justifier la genèse des inscriptions atypiques de Glozel. "

Comparatifs glozel phenicien iberique azilien

Les inscriptions atypiques représentent pour moi le témoignage du pourquoi on avait parlé à Glozel d’une falsification des textes. S’il y a encore aujourd’hui des experts qui tiennent aussi les textes typiques pour une escroquerie, il serait difficile de comprendre comment les 'fausseurs' avaient acquis toutes ces connaissances.

Hitz

Hans-Rudolf Hitz - D'après les conclusions de ce travail, Glozel aurait été un lieu de pèlerinage religieux et médical qui aurait attiré un grand concours de peuple. On s'y serait également livré à des observations astronomiques. Différents objets paléolithiques et néolithiques auraient pu être apportés sur les lieux par les pèlerins à titre d'offrandes. Les peuplades de cette époque connaissaient l'existence des grottes préhistoriques et les fouillaient déjà. Les tablettes de terre cuite remonteraient à une période comprise entre 700 avant notre ère et 100 après, d'après la datation par thermoluminescence. Le langage qui y figure serait d'origine celtique. L'existence des tablettes ne remettrait donc pas en cause la théorie selon laquelle l'écriture alphabétique serait née en Phénicie. Mais l'auteur observe que l'alphabet phénicien ignorait les voyelles, qui furent probablement introduites par les Grecs, et que les Étrusques adaptèrent ensuite l'alphabet grec. On trouverait des éléments de ces alphabets dans l'écriture de Glozel. On y décèlerait aussi l'influence de l'alphabet lépontique en usage à l'âge du fer dans certaines tribus celtes et gauloises. L'écriture de Glozel se lirait de gauche à droite et serait dépourvue de ponctuation. Elle comporterait un alphabet de 26 lettres complétées par une quarantaine de signes supplémentaires qui serviraient de ligatures. On remarquera que ces conclusions, compatibles avec les dogmes de la science officielle, le sont également, dans une certaine mesure, avec la thèse de Jullian. Elles permettraient donc une réconciliation post-mortem des adversaires qui se sont tant disputés, plus d'un demi siècle avant. (http://jean.dif.free.fr/Images/France/Glozel/Histoire.html)

Jullian

Une traduction de Jullian (source: "L'Illustration" 1927)

tartaria-roumanie.gifRoumanie-Tartaria

Bien sûr, la grande donnée de Glozel, la grande énigme aussi, c'est l'écriture. Elle a fait couler beaucoup d'encre, irrité plus d'un… Actuellement plusieurs chercheurs sont arrivés à la cerner, commencent son déchiffrement.

Ce type d'écriture n'est pas unique. Il existe de nombreux alphabets anciens très voisins, dans les écrits dits Italiques, Ibériques (Alvao au Portugal, etc). Cette écriture a servi à noter une langue, pré indo-européenne, pré étrusque, vieux fond auquel il faut se référer pour en trouver la clé...et dont il subsiste des racines dans l'irlandais, l'islandais, le finnois et le norrois.

Alvao portugal



Inscription sur argile d'Alvao (Portugal) - Dessin de Mendes Correa

Pakistan 5500ans

Écriture du Pakistan estimée vieille de 5500 ans

Plusieurs personnes planchent encore actuellement à peaufiner leurs démonstrations et travaux (une thèse sur le sujet est en cours d'élaboration ), sur ce qu'ils ont pressenti, avec grande justesse (Marie Labarrère Delorme, Maurice Guignard et Christian de Warenghien, Rudolf Hits). Elle sera l'élément déterminant et le passage obligé pour définir très exactement et ancrer la datation fiable de Glozel

Sur la plupart de ces pièces (sculptures, gravures sur pierre, sur os, sur ivoire, bois de renne ou de cervidé) sont associés les mêmes signes que ceux tracés sur les tablettes d'argile, démontrant l'homogénéité indiscutable de la station et du gisement.

 Moras

1968: Découverte à Moras-en-Valloire (Drôme) de poteries néolithiques portant des inscriptions de type hiéroglyphique qui pourraient être la plus ancienne forme d'écriture en Europe.

Une écriture préhistorique ?

Comme vous le savez, la préhistoire s'arrête avec l'apparition de l'écriture. Le titre peut donc sembler étrange car officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie, au IVe millénaire avant notre ère.

Pourtant, en examinant au microscope, un jour de 1965, un fragment d’os de renne vieux de 32 000 ans, l’archéologue américain Alexander Marshack cru y discerner une forme d’écriture.

En effet, à la vue de ces marques, il eut le sentiment que ces tracés gravés en zigzag, étaient délibérés.

Des marques analogues ont été découvertes sur d’autres vestiges de la période glaciaire. Ces marques ont toujours été considérées comme de vulgaires graffitis.

Mais, pour Marshack, cet os, fragment d’un outil de l’homme de Cro-Magnon, découvert en Dordogne en 1911, portait la plus ancienne notation humaine.

Pour lui, les hommes préhistoriques connaissaient déjà une forme de communication écrite.

Il a émis l’hypothèse selon laquelle ces inscriptions seraient de nature astronomique. Un homme de Cro-Magnon aurait consigné le passage des saisons en relevant les phases de la Lune sur un « carnet » en os.

Depuis 1965, cet archéologue a découvert ce qu’il considère être des calendriers lunaires sur une quinzaine d’objets de la période glaciaire.

Dessins sur une pierre

Simples graffitis ou communication écrite ?

Ces vestiges portent d’autres notations qui seraient relatives aux trophées de chasse.

Autant dire que cette théorie du calendrier est très controversée et non reconnue officiellement.

Outre les scientifiques qui ne voient dans ces annotations aucune signification particulière, d’autres leur attribuent une signification différente de celle de Marshack. C’est le cas du géologue-archéologue Jean de Heinzelin, dont l’interprétation a de quoi surprendre.

Selon lui, les traits et les points figurant sur les outils seraient en fait la plus ancienne arithmétique du monde. Les hommes de la dernière glaciation, affirme t-il, utilisaient un système de calcul de base dix et jonglaient avec les nombres premiers.

Toute interprétation est toujours sujette à controverse. Cependant, nous savons que l’homme de Cro-Magnon était plutôt coquet. C’était, de plus, un artiste accompli. Les peintures rupestres sont là pour en témoigner. Cet ancêtre, que nous considérons comme primitif, possédait un sens artistique indéniable.

Ces inscriptions ne sont pas, à mon avis, de vulgaires graffitis sans aucun sens. Elles devaient certainement en avoir un pour ces hommes. Mais peut-on parler de communication écrite ? Je vous laisse juge.


Ces autres découvertes, et notamment celles en Dordogne, ne seraient-elles pas à rapprocher de Glozel ?... 

Odhinn-Hermodr de Warenghien publie le Manifeste Scholiastique de Glozel, clef de l’Esotérisme Occidental au Cercle glozélien. Cet auteur propose une nouvelle interprétation très fouillée de l'écriture glozélienne (voir son blog ici). 


Reportages sur Glozel





Sources :




http://fr.wikipedia.org/wiki/Glozel - un peu trop orienté pour être honnête !



Site lié à découvrir : http://glozel_enfin_traduit.eklablog.com/



MAJ 14-09-2018 : Extraits d'un autre article dédié aux surprenants souterrains annulaires d'Auvergne avec la découverte d'artefacts "glozéliens" ailleurs qu'à Glozel... :

" Mais là où cela se gâte, c'est que certains vestiges tout de même découverts depuis (alors que d'autres découvertes "préhistoriques" sont mentionnées au 19ème siècle), pourraient ramener cette pratique à bien plus anciens que les Gallo-Romains, puisque dans les souterrains de Puyravel, dans des fouilles au Hameau de Chez-Guerrier (Mayet-Montagne), sur le site de Moulin-Piat (à 2km au sud de Glozel, M. René Gattefossé le fouille en 1939. Il y découvre des haches de pierre, deux flèches, des anneaux de schiste brun, certaines de ces pièces sont gravées), dans les souterrains annulaires de Cluzel et de Palissard (des tablettes ou des galets inscrits de signes "glozéliens" ont été découverts en 1928), des artefacts et gravures du néolithiques, préhistoriques donc, ont été trouvés. Certains de ces objets (galets gravés) ont été assimilés aux mêmes trouvés à Glozel. Des analyses faites en 1995 pour tenter de dater plus précisément une partie de ces objets "Glozéliens", dans plusieurs laboratoires, ont donné des résultats disparates et peu concluants : le quartz contenu dans la plupart des objets fausse les données de la thermoluminescence (radioactivité) et, malgré des résultats peu fiables et contradictoires entre les laboratoires (des données donnant -17000 ans en moyenne (comment ? c'est dans le rapport officiel pourtant !) mais s'étalant surtout entre - 600 avant JC et le 17ème siècle, voir même le 20ème siècle pour certains objets douteux), une étrange conclusion ramenait le tout au Moyen-âge, peut-être "Haut" (Gallo-Romain) pour certains objets, mais plutôt 13ème siècle pour l'essentiel... tout simplement parce, depuis le début du 20ème siècle, trop de fouilles avaient "pollué" les lieux et que seuls des traces d'une verrerie datant du moyen-âge avait pu être identifiées avec certitude... : " En effet, sans doute à cause de la très forte radioactivité naturelle de la région, les datations sont extrêmement disparates, et on a du mal à comprendre et à fortiori à expliquer la présence sur le même lieu, d'objets âgés de 17 000 ans, de 5 000 ans, de 2 500 ans, de 1 500 ans, et même du moyen âge ! Reste également l'énigme de l'écriture que l'on retrouve sur des os gravés de 17 000 ans, toujours non déchiffrée (elle l'a été par plusieurs auteurs différents à priori et daterait des Phéniciens selon beaucoup d'entre eux)... (mais cette écriture est ce qui gêne le plus la trame "historique"... même si d'autres écritures similaires semble avoir été découvertes ailleurs dans le monde (Pakistan)). Le compte rendu de 1995 est incomplet et ambigu : les seuls nouveaux vestiges archéologiques du site sont les restants d'un artisanat de verrerie qui date du Moyen Âge. Aucun objet de type « glozélien » n'y a été découvert lors de ces fouilles de 1995 (!) "

On se rappellera bien sûr que les datations d'avant le 21ème siècle (recalibration du carbone 14 en 2004) ne peuvent plus être considérées comme fiables de toute façon... Il faudrait tout redater, et comme on le fait maintenant, avec l'aide d'au moins trois méthodes différentes...

Mais même s'il y a un possible lien entre Glozel et les souterrains annulaires (puisque, finalement, il n'y a pas qu'à Glozel que des objets "glozéliens" ont été découverts !), revenons sur ces derniers, voilà plusieurs plans et schémas de ces cavités, établis par plusieurs chercheurs dont les noms sont sités plus haut ou par la suite... :

Birat chatel montagne

Anneau Birat (commune de Châtel Montagne) découvert en 1952, suite à l'effondrement de la voûte lors du passage d'une vache. Allée rectiligne de 13 m , demi-cercle de 18 m , 1m65 de haut, restes d'un muret de pierres sèches vers le fond



Puyravel mayet de montagne

Anneau de Puyravel (Mayet de Montagne) découvert lors de labours en 1928. galerie de 16 m de circonférence. Restes de poteries, galet gravé et outil en pierre de l'époque préhistorique (néolithique + "Glozélien")



" Tous les souterrains de la Montagne bourbonnaise sont de longueur modeste (entre 20 et 40 m). Ils sont tous situés à une faible profondeur (entre 1m50 et 5m) et creusés dans du schiste ou du "gore" (arène granitique en décomposition), des matériaux qui excluent le creusement de vastes salles ou de larges couloirs. La plupart suivent le schéma de la lettre grecque Φ "phi" avec un vestibule d'entrée, se prolongeant plus ou moins dans l'axe par une galerie, coupant en deux endroits une structure en anneau. On notera que cette 21ème lettre grecque a été utilisée aussi auparavant par les minoens de Crète, Santorin et Milos, mais aussi par les Etrusques, puis tardivement par les Coptes. 

Dans le système de numération grecque, phi vaut 500 ; par exemple ‹ φʹ › représente le nombre 500. Comme la plupart des autres lettres grecques, le phi est parfois utilisé en dehors de son contexte alphabétique grec dans les sciences. Par exemple, en mathématiques, elle note traditionnellement le nombre d'or (1+√5)/2 (soit environ 1,618). On l'appelle aussi "La Proportion Divine" car si on on mesure notre taille et qu'on divise ce nombre par la mesure du nombril aux pieds, on obtient Phi. On obtient le même résultat si on mesure la taille du haut de l'épaule au plus haut des doigts et qu'on divise ce nombre par la taille du coude au plus haut des doigts..."

Article complet :


Dans un autre article, j'ai comparé certaines urnes/statuettes typiques de Glozel à celles de la civilisation Lepenski Vir, daté du mésolithique (7000 ans Avant JC), qui comporte plusieurs particularités, dont ses fameuses maisons (ou huttes) dont le sol est systématiquement en forme de trapèze mathématiquement rigoureux :


" Cette culture (rattachée aussi à la Vieille Europe) possède aussi l'originalité d'avoir un dieu-poisson, dont on a retrouvé plusieurs représentations... représentations qui ne sont pas sans rappeler ce qui a été découvert en France à... Glozel ! : "


800px lepenski vir head

Notez bien que ce dieu-poisson possède des mains avec trois doigts... (ceci pour comparer avec certains artefacts ou momies trouvées ailleurs)



dieu-poisson

Balkans15

Dieu poissonlepenski vir

Urnes, gravures et tablettes trouvées à Glozel en France (extraits) :

Glozel

Urne6 1

Urne visage sans bouche 1

Tete de femme

Glozel 1

Article complet :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/civilisation-genante-la-culture-vinca.html




Yves Herbo, S, F, H, 02-2012, 04-2015, 14-09-2018








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