mardi 5 août 2014

Civilisations de l'Atlantique : connexions et traces

Civilisations de l'Atlantique : connexions et traces

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Portugal-celtes - The sanctuary of Ulaca, Ávila, was used during the Iron Age. Animal sacrifices took place there (Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).

Ces pages, faisant partie de la rubrique "Autre Histoire", se proposent de regrouper les données, constituées de découvertes archéologiques, de découvertes linguistiques et pictographiques, architecturales et artisanales, de rituels spirituels ou naturels liés ou non à l'environnement et à la vie, la mort, significatives quant à l'existence d'une ou plusieurs anciennes civilisations puissantes, ayant marqué la mémoire humaine via sa transmission orale et picturale, ayant dominé sur l'océan Atlantique et ses pourtours, voir le monde à certaines périodes. Nous savons déjà pertinemment que les Phéniciens, par exemple, ont été bien plus loin et bien plus tôt qu'on ne le pensait encore au 20ième siècle à travers l'Atlantique. Les découvertes récentes aux Açores sont sans appel et les découvertes dans les Caraïbes "rassureraient" certains archéologues si elles étaient finalement attribuées aux Phéniciens ou même aux Minoens, Egyptiens ou Mayas : il s'agirait de civilisations identifiées, le problème essentiel serait pour beaucoup leur ancienneté non attestée : des eaux 130 mètres plus basses supposent une époque beaucoup plus lointaine que toutes les civilisations citées... C'est une période où les glaces ont envahi une grande partie de l'hémisphère nord et où les humains les plus civilisés de l'époque en ont profité pour dominer l'espace vital hors des glaces et tempéré reliant l'Amérique Centrale et la grande presqu'île qu'étaient devenues les Caraïbes et la Floride à l'époque à l'Afrique et l'Europe grâce aux nombreuses grandes îles émergeant de l'Atlantique, sommet des hautes chaînes de montagnes dont il ne reste plus que quelques sommets visibles de nos jours (et qui vont encore se restreindre avec la montée des eaux qui se poursuit) comme les Açores et autres îles.

Golfe de Gibraltar

Après une étude sur la submersion de l'île de Spartel, en voici une sur celle, encore incomplète, des Iles Selvagens, qui constituent un minuscule archipel portugais situé entre les Canaries et Madère.

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On peut noter sur ces profondeurs reportées sur cette carte, qu'il est assez facile de tracer les lignes de plages et érosions laissées par les étapes entre les différentes montées des eaux, étalées dans le temps. On s'aperçoit d'entrée que la première ligne se situe en de nombreux endroits à des profondeurs atteignant aujourd'hui les - 180-190 mètres. Soit nos estimations sur les reculs des eaux suite aux glaciations sont erronées par endroits, soit (comme je le pense), il faut ajouter au retrait des eaux une élévation de certaines régions dans la Méditerranée et proche Atlantique à cause du poids des glaces plus au nord à cette époque. Ces mêmes régions se sont ensuite ré-enfoncées à la fonte des glaces, en plus de la remontée des eaux. Nous assistons au même type de phénomène en Scandinavie, toujours en cours : disparition d'un côté et apparition d'îles de l'autre suivant la fonte des glaces et perte du poids correspondant.

La carte maritime en haute définition, montrant les contours et profondeurs des îles entre -20.000 ans et - 9.000 ans comme ci-dessus :



" Le Sanctuaire de Panóias est classé comme monument national et est une zone de protection spéciale. Elle est détenue par l'Etat du Portugal et affectée à la direction régionale de la Culture du Nord. Depuis le VIe siècle, le Sanctuaire de Panóias a été le sujet de plusieurs études par des chercheurs nationaux et étrangers, en particulier du XVIIIe siècle à nos jours.

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Le sanctuaire se compose d'une enceinte où des inscriptions et des cavités de différentes tailles ont été sculptées en trois grands blocs et plusieurs rochers plus petits. Trois inscriptions écrites en latin et en grec restent sur ​​le site, mais une quatrième inscription a été détruite. Les inscriptions révèlent des instructions pour les rituels qui ont été historiquement célébrés à Panóias. Les trois grands rochers contiennent des traces de temples qui faisaient à l'origine partie du sanctuaire.

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Partial view of the sanctuary of Ulaca, Ávila, in which a double staircase leads to a platform with two hollows that are connected to each other (Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).

On estime que la construction du site sacré a commencé entre la fin du deuxième siècle et le début du troisième siècle après JC (entre 180 et 210), le sanctuaire est équipé avec des structures et des ressources qui permettent l'accès au public, y compris un centre de traduction où les visiteurs peuvent voir un film détaillant l'histoire du sanctuaire, une boutique de souvenirs, des guides imprimés et des audio-guides en portugais, français, anglais et allemand. Des Visites guidées du sanctuaire sont disponibles sur rendez-vous. "

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Le Sanctuaire de Panóias - certains y voient une ressemblance avec certaines ruines visibles à Cuzco au Mexique.

Mais d'autres découvertes et recherches feraient qu'aux origines, ce site et sanctuaire pourrait être beaucoup plus ancien, avec un minimum se situant du côté des Celtes de la culture des Vettones, c'est-à-dire vers 600 avant JC et la découvertes d’oppidum de cette période :

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Carved stone walls from the Iron Age hillfort of Yecla de Yeltes, Salamanca. The image shows a group of men riding horses (Photo: J.R. Álvarez-Sanchís).

" Les vestiges les plus archaïques à Salamanque se trouvent sur ​​une colline près de la rivière Tormes. Au tout début de l'âge du fer, un site couvrant 1,5 hectares y existait. Cependant, vers le troisième siècle avant JC, l'endroit habité du site s'était propagé à la colline voisine, telles que les découvertes de poteries décorées et de plusieurs objets en fer le témoignent; la colonie était devenue alors d'une superficie d'environ 20 hectares (Martín Valls et al., 1991). Nous savons que la ville a été conquise par Hannibal le Carthaginois au printemps 220 av. JC. Les sources classiques se réfèrent à cet événement à plusieurs reprises et un certain nombre de commentaires méritent une attention. Initialement, ce site est décrit comme une "grande ville" ou une "grande ville dans la péninsule ibérique» (Polyène, 7, 48;. Plutarque, mul UIRT.); alors que sa situation est mentionnée lors de sa conquête, dans la référence de Plutarque en particulier à un quartier séparé du centre principal, ce qui suggère qu'il était un grand site différencié; et enfin, la référence de Tite-Live (21, 5) dans lequel il rapporte que la ville a été prise d'assaut et que l'ensemble du site a été fortifié. Ceci est en partie corroboré par le fait que sur l'une des collines, les fondations d'un mur construit de gros blocs de granit ont été trouvés (Martín Valls 1999: 215), qui a soutenu un gisement archéologique avec des matériaux datant des troisième et deuxième siècles avant J.-C. "




"En de nombreux points de la Terre on découvre des composés contenant des isotopes radio-actifs à période relativement courte. Tel est le cas particulier de ces masses semblables à du verre et appelées tectites qui contiennent les isotopes radio-actifs aluminium 26 et béryllium 10. Le premier a une période de un million d'années et le second une période de 2,6 millions d'années. Une période radio-active est la durée pendant laquelle la moitié d'une masse radio-active donnée se transmute spontanément. Les périodes citées étant courtes par rapport à l'âge de la Terre et les substances en question n'ayant pas de parents à vie longue, elles ont dû être créées récemment.

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Les tectites ne sont pas d'origine volcanique. On les trouve dans des régions bien définies de la Terre et notamment en Libye, aux Indes et en Australie.

Les tectites ont pu, soit être formées à la surface de la terre sous l'action d'une source puissante de chaleur et de rayonnement radio-actif, soit venir à nous des espaces cosmiques. Elles sont, en tout cas, différentes des météorites; leur jeunesse et leur distribution à la surface de la terre interdit d'admettre qu'elles soient dues à des chutes d'essaims de météorites. On a proposé diverses hypothèses: origine interstellaire, collision de la Terre avec la tête d'une comète, collision de la Lune avec une météorite géante et projection sur de débris. (Voir à ce sujet la revue anglaise "Nature", tome 182, année 1958, page 252; tome 179, année 1957, page 556; tome 181, année 1958, page 173).

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Mais l'énigme des tectites reste non résolue" . Voir http://www.carionmineraux.com/meteorite.htm + http://www.artivision.fr/docs/AstroArcheologie.html


A suivre sur ce vaste sujet

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 03-08-2014

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